Barrage de Fourogue : un nouveau scandale !

Le barrage réservoir de Fourogue, le grand frère de celui de Sivens, construit et mis en service illégalement en mars 1998, fait l’objet d’une enquête publique, du 29 août au 30 septembre 2016, en vue d’obtenir une déclaration d’intérêt général. Comme pour celui de Sivens, il a été conçu par la CACG et porté par le Conseil général du Tarn (Thierry Carcenac déjà à la manoeuvre à l’époque). Comme lui, il a été construit dans l’illégalité la plus totale. Mais, contrairement au projet de barrage de Sivens, il existe depuis plus de 18 ans. Pendant ces 18 ans, la CACG s’est satisfaite de gérer ce barrage illégal. Aujourd’hui, le Conseil départemental du Tarn cherche à faire avaler son « intérêt général ». En réalité, il s’agit de sauver la CACG du merdier dans lequel cette société s’est mise, comme elle l’a fait pour Sivens. En effet, le barrage a subi de graves désordres, notamment concernant son évacuateur de crue, constaté par la DREAL en septembre 2013 et qui a amené la préfecture à publier, le 15 avril 2015, un arrêté enjoignant la CACG à réaliser les travaux avant le 31 mars 2016 (date non respectée puisque dépassée) et limitant le niveau de remplissage du réservoir à 3 m  au-dessous de sa côte maximale. L’objectif caché de cette enquête est de faire payer ( 550.000 euros, excusez du peu) les malfaçons de l’ouvrage par le contribuable. Un nouveau scandale ! Nous vous conseillons vivement de lire le dossier d’enquête publique disponible sur le site de la préfecture, ainsi que l’arrêté préfectoral du 15 avril 2015 sur les mesures de précaution et les travaux de réparation de l’évacuateur de crue. Nous vous invitons également à rencontrer le commissaire enquêteur, à lui poser vos questions et à déposer vos observations. Le Collectif TESTET va apporter sa contribution. Les dates et lieux pour rencontrer le commissaire enquêteur sont sur l’avis d’enquête publique publié par la préfecture. Intéressant également à consulter, un bref historique du barrage de Fourogue qui montre son illégalité et même que, le 16 octobre 1997, la CACG a continué les travaux alors qu’il a été prononcé un sursis à exécution. http://www.collectif-testet.org/