États généraux de l’alimentation : passons des mots aux actes
Europe Écologie les Verts soutient les priorités de la plateforme citoyenne pour une transition écologique et solidaire de l’agriculture et de l’alimentation organisée à l’occasion des États généraux de l’alimentation et appelle, aux côtés de ces organisations, à un grand rassemblement pour une alimentation saine, une agriculture soutenable et un revenu paysan juste.
Près de cinquante organisations agricoles, rurales, environnementales, de santé, de solidarité internationale ou encore étudiantes viennent de publier les grandes priorités qu’elles souhaitent faire adopter par les États généraux de l’alimentation. Aux côtés de ces organisations, Europe Écologie Les Verts demande que ces États Généraux soient l’occasion d’amorcer un changement profond de notre modèle agricole et alimentaire pour répondre aux enjeux environnementaux et climatiques de demain.
Les écologistes ont toujours été fers de lance pour un changement de modèle alimentaire. D’une part dans les institutions à travers les actions de José Bové, les initiatives parlementaires de Brigitte Allain ou de Joël Labbé, ou des combats des élu-es locaux ; d’autre part sur le terrain avec les militant-es engagé-es à travers les territoires pour des alternatives aux pesticides, la construction de nouvelles filières alimentaires, la lutte contre le gaspillage alimentaire, le soutien à l’agriculture biologique, la promotion de nouvelles formes de commerce équitable.
“Nous soutenons le travail et les ambitions des organisations agricoles, rurales, environnementales pour faire de cet événement une opportunité pour changer de système et répondre aux multiples crises que rencontrent les systèmes alimentaires en France et dans le monde” rappelle Julien Bayou.
Nos priorités sont claires et passent :
- Par la promotion de pratiques agricoles résilientes et en phase avec les attentes des citoyens et des consommateurs: interdiction des pesticides, soutien à la transition agro-écologique ;
- Par la construction de nouveaux modèles économiques basés sur des relations amont-aval qui créent de la valeur et la répartissent équitablement, l’engagement des acteurs publics pour construire des systèmes alimentaires locaux basés sur les circuits courts et la solidarité entre les territoires ;
- Par la préservation du foncier agricole et des ressources naturelles, pour en finir avec le gaspillage sans fin des terres agricoles, la pollution et la dégradation des sols, de l’eau, et de la biodiversité ;
- Par la protection des animaux et la défense du bien être animal, pour acter la sortie du modèle d’industrialisation de l’élevage qui génère crises sanitaires, écologiques et faillites des agriculteurs ;
- Par la ré-instauration d’instruments de régulation des marchés agricoles, notamment au niveau européen au travers d’une nouvelle Politique Agricole et Alimentaire Commune (PAAC);
- Par la défense d’un revenu agricole juste et rémunérateur.