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Solidarités Égalité et Inclusion Jeunesse, Éducation Sports Solidarités Égalité et Inclusion

Partout dans notre pays, des initiatives citoyennes émergent pour améliorer la vie quotidienne, créer du lien social, accompagner l’emploi, faire vivre les territoires en milieu urbain tout comme en milieu rural. Le rôle du Département, est d’accompagner, de promouvoir cette mutation écologique, sociale, et économique qui est en train de transformer notre société, en améliorant la vie quotidienne des citoyen.ne.s. La compétence de la protection de l’enfance est départementale. Les violences faites aux enfants sont un facteur important de problème de santé à l’âge adulte. C’est un problème de santé publique à prioriser.

Une politique de l’enfance pour bien grandir

De la petite enfance à la majorité, nous souhaitons mettre en place une politique cohérente fondée sur l’épanouissement, l’autonomie et la lutte contre la pauvreté des enfants, en élaborant dans chaque département un projet de territoire pour l’enfance auquel collaborent l’État, la caisse d’allocation familiale et les communes.

Donnons la priorité au développement des places en familles d’accueil ou en accueil collectif rigoureux, pour assurer un suivi exigeant et aimant.

Dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance, nous souhaitons développer les alternatives au placement afin de réduire la séparation de l’enfant et de sa famille aux seules situations inévitables et créer les établissements d’accueil parents-enfant sous forme de résidence avec services, permettant d’accompagner au quotidien les parents (mineurs ou majeurs) isolés ou en difficulté.

Pour assurer une meilleure politique de prévention et de suivi des parents et jeunes enfants, le département doit développer les lieux de prévention de la périnatalité : suivi médical et psychologique des femmes enceintes, accompagnement des parents autour de la naissance, par des consultations du jeune enfant au plus près de leur domicile, assurer des bilans de santé et du dépistage des troubles psychosensoriels des enfants de 0 à 6 ans, avec des personnels compétents, médicaux, paramédicaux, sociaux.

Augmenter le nombre d’éducateurs spécialisés notamment dans les secteurs ruraux.

Pour un droit garanti au revenu et à la protection sociale pour toutes et tous

Expérimenter le «revenu minimum garanti», au sein du département. Nous réaffirmons clairement notre volonté d’expérimenter pour tous les citoyens un revenu d’existence universel, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés, d’un montant suffisant pour vivre décemment. Le «revenu minimum garanti», correspond au projet écologiste d’une société inclusive. Adopter le revenu de base, c’est acter le fait que le droit à une existence digne est un préalable indispensable à l’appartenance et la participation à la société. C’est une évolution culturelle, une nouvelle forme d’organisation collective, de solidarité qui permet à chacun de satisfaire ses besoins essentiels et de ne pas être exclu. Il s’agit d’assurer un revenu décent à chacun en complétant les minimas sociaux pour les porter au-dessus du seuil de pauvreté (50 % du revenu médian).

Expérimenter le Revenu de Solidarité Active (RSA Jeunes), dès 18 ans, sans condition.
Il est urgent de permettre aux 18-25 ans de bénéficier du RSA, et ce, d’autant plus, au vu de la crise économique provoquée par la crise sanitaire du COVID-19.

Garantir l’accès aux droits : assurer la capacité et la qualité de l’accueil de tout ayant-droit, aux politiques sociales.

Lutter contre la faim et la malnutrition : vers une sécurité sociale de l’alimentation durable

Dans un contexte de renforcement des crises sociales, organiser la solidarité à l’échelle du territoire nécessite d’engager des mesures forte.

Impulser sur son territoire une reconnaissance du droit à l’alimentation en lien avec les CCAS en vue de créer notamment une allocation aux usagers pour accéder à des produits frais, biologiques et locaux.

Des territoires accueillants

Protéger les mineurs isolés au même titre que tous les enfants du territoire : en renforçant les équipes pluridisciplinaires au sein des établissements accueillants et en favorisant prioritairement l’écoute de ces enfants, privés de leur milieu familial, afin de les orienter selon leurs besoins.

Organiser l’accueil des personnes migrantes et assurer le respect de leur dignité et de leurs droits (hébergement, accès à la santé, accompagnement juridique, insertion socio-professionnelle…).

Donner la priorité au handicap par l’accessibilité et l’autonomie

Améliorer et territorialiser le fonctionnement des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (développement de plateformes locales de santé, réduction du délai d’accès aux droits).

Assurer la continuité de la mise en accessibilité des établissements recevant du public, et cela pour tous les types de handicap.

Instaurer ou renforcer les structures d’accueils de jour pour l’enfance concernée par l’autisme et les troubles du comportement diagnostiqués.

Améliorer l’accompagnement des familles dans leurs démarches auprès de la Maison Départementale des Personnes handicapées (MDPH).
Dans le cadre des compétences du Département, améliorer l’accueil des enfants en situation de handicap, formation des Accompagnant.e.s d’Élèves en Situation de Handicap (AESH), équipement matériel, aménagement, mis en place de portail numérique et accompagnement des familles et des équipes…

Améliorer l’offre de logements adaptés, pour les personnes handicapées.

Mieux accompagner les seniors

En se donnant les moyens d’une politique ambitieuse du grand âge et de la perte d’autonomie. Retrouver le lien intergénérationnel est fondamental pour la sérénité de tous.

Mettre en place des politiques de prévention : adaptation des équipements, des logements et des services aux personnes en perte d’autonomie.

Financer des logements adaptés aux besoins des seniors qui respectent leur vie, y compris affective, grâce aux aides du Département et des autres partenaires institutionnels. Soutenir le développement de logements intergénérationnels et notamment en structures d’accueil à but non lucratif.

Dans les EHPAD, le Département devra soutenir le développement de bonnes pratiques comme le modèle Tubbe existant en Suède. Ce modèle est notamment axé sur la décision collective, l’exercice d’activités qui ont du sens, la prise en compte des particularités de chacun. Encourager la formation des personnels à la prise en charge des personnes âgées LGBTQI+.

Les aidant.e.s : Professionnaliser le formel et accompagner l’informel

Reconnaître et revaloriser les métiers de l’accompagnement et de l’intervention à domicile. Soutenir prioritairement les structures prestataires à but non lucratif qui s’engagent dans un réel processus de qualification, de professionnalisation et d’amélioration des conditions de travail et d’emploi.

Faciliter l’hébergement de toutes les personnes dépendantes (porteuses de handicap, en perte d’autonomie) dans des établissements ou solutions alternatives (familles d’accueil bénévoles).

Reconnaître et soutenir les revendications des aidants.

Inclusion et fracture numérique

Les collectivités ont leur part à prendre pour l’inclusion numérique.

Agir contre l’incapacité matérielle (personnes non équipées) par des aides à l’équipement (aux collégiens, EHPAD…). Agir pour la formation au numérique, via la mise en place de point d’accès (tiers-lieux, bus numériques pour réduire les distances spatiales et sociales).

Développer une politique globale pour de bonnes pratiques numériques : sobriété, médiation de l’usage, optimisation, obsolescence, fracture numérique, centre de données alimentés en énergies renouvelables.

Égalité femmes/hommes : lutter contre les discriminations et engager des politiques territoriales inclusives

L’Analyse Différenciée selon les Sexes (ADS) des moyens consacrés aux politiques publiques est un outil puissant pour comprendre en quoi les politiques publiques sont genrées, et qu’il faut agir en faveur de l’égalité. Nous proposons la création d’une «vice-présidence à l’égalité», qui en plus d’être un signal fort, permettrait la mise en œuvre des politiques d’égalité.
Pour construire une société fondée sur le respect des différences et l’égalité.

Penser toutes les politiques départementales dans une optique d’inclusion et d’accessibilité pour toutes et tous. Sensibiliser et former les agent.e.s et élu.e.s.

Contribuer à l’inclusion de tous, en priorisant leurs actions en direction des personnes en situation de vulnérabilité quelle que soit cette vulnérabilité, quelle que soit leur situation administrative.

Mettre en œuvre un plan égalité femmes/hommes.

Soutenir l’intervention au sein des collèges, sur les questions d’égalité femmes/hommes, la santé sexuelle et la lutte contre les discriminations (droit au respect et à la différence).

Favoriser l’accès aux soins et à la prévention des personnes LGBT en aidant à la création de lieux d’accueil, en soutenant les associations et les programmes de prévention dans les collèges.

Garantir l’égalité de traitement dans l’étude des dossiers de demande d’adoption, sans discrimination en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.

Lutter contre les violences faites aux femmes

Mettre en œuvre et financer des politiques de sensibilisation et de formation contre les violences sexuelles et sexistes pour notamment savoir réagir aux potentielles agressions. Sensibiliser et former tou.te.s les élu.e.s et salarié.e.s du Département sur les violences sexuelles et sexistes.

Renforcer la prise en charge des victimes de violences conjugales. Soutenir financièrement et matériellement, les associations d’accompagnement des victimes.

Financer les lieux d’écoute et de parole, apporter une aide psychologique y compris pour les enfants.

Assurer le maintien à domicile des femmes victimes de violence lorsqu’elles le souhaitent.

Soutenir et/ou créer des centres d’hébergement spécifiques comme la Maison des Femmes d’Albi (résidences sociales, appartements relais…).

Assurer des places en structures d’hébergement d’urgence en nombre suffisant pour les besoins des habitant.e.s du territoire, y compris pour les jeunes LGBT.

Prévention et médiation, des outils au service de l’humain

Construire une politique de prévention qui traite les racines de l’insécurité et résolument tournée vers la non-violence, en investissant les champs de la prévention de la délinquance et de la récidive, en soutenant les dispositifs innovants de prévention et d’aide aux victimes.

Rompre avec le solutionnisme technologique en stoppant le déploiement de la vidéosurveillance (drones inclus) dans l’espace public.

Développer la médiation y compris auprès des bailleurs départementaux pour la résolution des conflits de voisinage.

Jeunesse, Éducation

Le Département se saisira pleinement des questions de jeunesse et d’éducation, fondamentales pour la construction d’une société plus juste et respectueuse du vivant. Les politiques de jeunesse sont transversales, elles touchent à l’éducation, à la culture, au sport, à l’économie, à la formation, aux transports, à la mobilité internationale, à la santé… Nous ferons le pari de faire avec les jeunes. En lien avec les Régions, nous pourront proposer aux jeunes des espaces de formation, d’accompagnement pour qu’ils développent leur autonomie, leurs compétences, leur envie de contribuer au vivre-ensemble et des perspectives pour leur devenir personnel et professionnel. Pour chaque politique, les élu.e.s écologistes s’interrogeront sur la meilleure manière d’y associer la jeunesse.

Grandir dans l’égalité femmes / hommes. De la petite enfance aux études secondaires, des mesures sont possibles pour faciliter l’égalité

Développer dès le plus jeune âge, une culture de l’égalité femmes/hommes (Ex. dans les relais assistantes maternelles).

Renforcer l’accompagnement à la parentalité : dès la PMI, mais aussi tout au long du développement de l’enfant grâce à des espaces d’écoute et de conseil pour les enfants et parents.

Promouvoir l’orientation non-genrée lors de la formation initiale.

Lutter contre les discriminations et les inégalités en milieu scolaire.

Renforcer la promotion de l’égalité femmes-hommes et la sensibilisation à la lutte contre les discriminations dans les collèges.

Le Département en charge de la construction et de l’entretien des collèges :es établissements acteurs de la transition écologique

Encourager la participation des élèves et des agents techniques aux projets d’aménagements des collèges en proposant des chantiers participatifs : aménagements paysagers, jardinage, décoration, cuisine, apprentissages en extérieurs, gestion des déchets etc…

Favoriser la rénovation des bâtiments anciens avec des entreprises locales, en éco-construction (sobre en matériaux, modulaire, avec des matériaux biosourcés,…),

Végétaliser les collèges, et supprimer le bitume (effet de serre dès le printemps) dans les cours apporterait plus de bien-être et de sérénité à chacun (élèves, enseignants, personnels administratifs et techniques).

Sports

Plus intéressés par les initiatives locales porteuses de sens que par les opérations de prestige ou de communication, les écologistes envisagent le sport d’abord sous l’angle du développement des pratiques amateures et de loisirs.

Développer la pratique du plus grand nombre : le sport pour tou.te.s

Dans le cadre de sa contractualisation avec chaque ligue ou comité sportif, le Département encouragera la pratique du plus grand nombre : développera le sport féminin, facilitera l’accès au sport des personnes en situation de handicap et celle des familles aux revenus modestes, soutiendra l’insertion « dans » et « par » le sport.

Il contribuera à soutenir le sport de haut niveau élément fédérateur et identitaire des territoires, en promouvant les approches et pratiques de l’éducation populaire et des associations locales plutôt que le modèle du sponsoring consumériste.

Éco-conditionnalité des subventions

Revoir le soutien aux manifestations sportives : l’éco conditionnalité doit s’imposer aux organisateurs, basée sur des critères établis collectivement. Elle doit permettre la prise en compte des enjeux écologiques dans la conception des événements, leur mise en place (déchets, consommation énergétique, déplacements, protection des sites, etc.) et des modalités d’actions pour prendre en compte ces impacts. Elle doit valoir aussi bien pour de très grands événements sportifs (Tour de France, grands clubs, tournois internationaux…) que pour des manifestations sportives plus modestes mais vectrices de développement local.

Infrastructures : se concerter territorialement pour la conception d’équipements multimodaux et écoresponsables. Le Département doit privilégier les équipements sportifs de proximité, accessibles à toutes et tous. Une attention particulière doit être portée à la réduction de l’impact environnemental des équipements lors de toute opération de rénovation, de construction ou d’agrandissement. Il s’engagera à améliorer et valoriser les performances énergétiques, environnementales, de santé et de confort des équipements sportifs. Réalisera un plan piscine en privilégiant les rénovations de piscines municipales et en évitant le financement de « centres aquatiques » avec l’objectif d’atteindre au moins une piscine par bassin de vie.

Favoriser les aménagements de piscines naturelles.

Engager des plans rénovation des gymnases (en partenariat avec les collectivités) : les gymnases sont souvent mal isolés, énergivores, voire vétustes, pourtant, ils sont des équipements de proximité et de pratiques quotidiennes.

Consolider les Commissions Départementales des Espaces, Sites et Itinéraires (CDESI) comme espaces de concertation

Au début des années 2000, le législateur a confié l’élaboration de ces stratégies aux départements avec la création du dispositif CDESI. Pour gérer ce développement maîtrisé des sports de nature, le département va s’appuyer sur la CDESI. Lieu privilégié de la concertation entre les acteurs (fédération de pêche, canoë kayak, Ligue de Protection des oiseaux, randonnée, vélo cross…) il refuse les pratiques polluantes et bruyantes , destructrices de l’environnement.