Partageons notre territoire​

Aménagement du territoire Transports mobilité Transition énergétique  Tourisme loisir Culture Europe et International Aménagement du territoire

Le projet écologiste consiste à engager une nouvelle étape dans l’organisation de nos territoires, qui rompra avec le modèle productiviste, concurrentiel et destructeur aujourd’hui dominant. Une nouvelle approche des territoires, respectueuse des femmes et des hommes, des équilibres écosystémiques et de la biodiversité, pourra alors émerger, dans laquelle chaque territoire sera organisé pour répondre à ses propres besoins en privilégiant une logique de coopération et non de compétition.

Un département engagé pour la cohésion territoriale

Dans une optique d’égalité d’accès aux transports, le Département soutiendra les initiatives locales dans les campagnes, villages et les quartiers isolés (autopartage, covoiturage, taxi-bus…).

Le Département se mobilisera pour conserver ou déployer l’accès aux services de base, aux commerces de proximité (notamment en milieu rural) et participera au développement des circuits courts (AMAP, épiceries solidaires, ventes directes, etc……).

D’une manière générale, le département participera aux dispositifs permettant de : lutter contre les déserts médicaux en encourageant l’implantation des offres de santé sur le territoire (médecine, soins infirmiers, médecine douce, médecine spécialisée…), de lutter contre les déserts sociaux en réintroduisant la vie et les populations dans les villages et petites communes, tendre à redonner à chaque localité sa gare, son boulanger, son épicier, son café, son restaurant…

Redensifier les petites villes et villages, en participant à la rénovation du bâti à usage d’habitation.

Lutter contre les déserts ruraux et le dépeuplement : de l’assistante maternelle à l’auxiliaire de vie, tout mettre en œuvre pour qu’il y ait des solutions adaptées au maintien des populations en milieu rural, quel que soit leurs âges et leurs besoins. 

→ Lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain en rendant attractive la vie dans les villes et les villages. (Proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Revitaliser les centralités, acter la fin du développement des centres commerciaux périphériques et des plateformes logistiques géantes

Conditionner les aides du département aux projets de revitalisation urbaine et non à la création de nouveaux centres commerciaux ou de plateformes logistiques géantes. 
Proche de nous, nous lutterons contre le projet de la zone d’activité « Terra 2 » à Saint-Sulpice qui prévoit un entrepôt géant au service de la vente en ligne et de la distribution logistique de type «Amazon». Nous ferons et porterons des propositions alternatives en soutien à de vrais projets industriels qui nous seront profitables écologiquement et socialement.

Mise en œuvre d’une politique active et ambitieuse pour le démantèlement des zones périphériques : travailler, dès à présent, au renouvellement urbain (« désimperméabilisation » des sols, création de logements dans les « dents creuses »). Le Département soutiendra les projets d’amélioration de l’habitat dans les cœurs de villes et villages et aidera les ménages sous conditions de ressources à accéder à la propriété dans l’ancien en centre-ville, en centre bourg ou à proximité immédiate du centre.

Zéro artificialisation des sols nette et arrêt des soutiens aux grands projets inutiles

Le Département actera la fin de l’aménagement du territoire orienté vers le tout voiture et les projets inutiles. La politique de zéro artificialisation nette doit être mise en œuvre concrètement et immédiatement. Elle fait appel à plusieurs principes devant guider les politiques d’aménagement du territoire, en développant des dispositifs d’accompagnement des territoires en sus de la réglementation du Schéma Régional d’Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) : moratoires pour toutes les surfaces commerciales dont e-commerce, surfaces tertiaires, photovoltaïque sur terres agricoles, dépolluer et à « re-naturer » les zones industrielles et commerciales à l’abandon lorsqu’aucun reclassement industriel ou artisanal n’est possible.

Requalification des zones d’activité, conversion des friches.

Surveillance stricte de la mise en œuvre de la séquence Eviter-Réduire-Compenser.
Exemple : Autoroute Castres/Toulouse. Un aménagement plus fluide est nécessaire, en revanche nous devons en réduire l’impact environnemental via  une proposition alternative : passer une partie du trajet en 2×2 voies (Cf. Auch/Toulouse).

Compenser grâce à la création d’espaces favorisant à la biodiversité (plantation d’arbres et de haies, zones laissées en prairies… ).

Agri urbanisme : la primauté aux sols

« DPE du sol » : campagne de diagnostic des sols, pour statuer sur leur qualité agronomique, en vue de geler l’urbanisation sur sols fertiles, et envisager leur restauration lorsqu’ils sont dévitalisés. Militer pour rendre ce dispositif obligatoire lors de toute vente de terrain, intégrer ce DPE à l’avis sur la révision des PLU.

Encourager l’achat de réserves foncières naturelles pour leur protection ou leur transformation en exploitation agricole bio pour nourrir les villes voisines.

Transports mobilité

La projet écologiste invite à repenser les transports et les mobilités : Sortir de la dépendance au transport routier, abandonner les grands projets inutiles de nouvelles infrastructures routières, rendre accessible à toutes et tous des transports en commun de qualité et réaménager les territoires vers un modèle de service public de transport écologique solidaire et multimodal.

Indispensables amélioration du maillage et intermodalité des transports

→ Mettre en place un portail unique permettant d’avoir toutes les informations sur les dispositifs et moyens de transports sur un territoire (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Développer et mettre en ligne sur le portail du département ce service multimodal exhaustif (covoiturage (s), TER, pistes cyclables etc..) et inciter les entreprises de transport à collaborer aux indispensables mises à jour. Ce mini-site ne sera pas composé de liens vers tel ou tel opérateur public ou privé, mais listera sur un tableau horaire les différentes propositions et leurs tarifs.

Mise en valeur du transport ferroviaire, en opposition au développement autoroutier

→ Réduire la circulation des poids lourds émetteurs de gaz à effet de serre sur de longues distances, en permettant un report modal vers le ferroviaire ou le fluvial (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Promouvoir un plan de restauration des entrepôts ferroviaires près des gares, qui permettra ce report modal (ferroutage).

→ Créer les conditions d’un retour fort à l’usage du train au-delà des voies à grande vitesse (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Militer pour le dédoublement des voies ferrées sur toutes les lignes, relancer les lignes touristiques (petit trains locaux) sur les voies désaffectées.

Se mobiliser en faveur du vélo et des mobilités douces dans tout le département

Financer des équipements dans les collèges, mais aussi des formations, des ateliers de réparations. Avec l’Éducation Nationale, faire évoluer l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière, qui aujourd’hui reste centrée sur les déplacements individuels motorisés, pour en faire un outil de sensibilisation aux déplacements doux. Inclure à ces formations les trottinettes, skateboard, rollers… et sensibiliser aux bonnes conduites sur tous types de routes ou  » voies partagées « .

Décarboner les transports au niveau du Département

Le Département doit engager la mutation de sa flotte de véhicules vers les énergies plus propres, y compris en ce qui concerne le transport scolaire des élèves en situation de handicap. Il peut : créer des pistes cyclables en partenariat avec les intercommunalités et les offices de tourisme, se saisir du sujet des jonctions d’un territoire à l’autre, d’une collectivité à l’autre et favoriser la mise en place d’aires de co-voiturage.

Affecter une partie de la voirie départementale aux vélos (pistes cyclables, vélo routes …) et aux transports collectifs (voies dédiées aux bus, cars, covoiturage).

Militer pour étendre le maillage des lignes de bus sur le territoire, augmenter leur fréquence.

→ Développer les autres modes de transport que la voiture individuelle (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

En milieu rural, soutenir les initiatives de transport collectif (minibus électrique…) pour un usage type « taxi mutualisé » (courses partagées entre différentes personnes, paiement mutualisé, transport de petits colis et marchandises).

→ Aménager les voies publiques pour permettre de nouvelles habitudes de déplacement. (Proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Déclarer « voies partagées » l’ensemble des routes et rues dans les villes et villages, systématisant  la priorité au véhicule le plus léger, et la circulation à double sens des véhicules non motorisés.

Une mobilité pour et avec toutes et tous 

Améliorer l’offre de transports spécialisés dans les territoires ruraux et semi-urbains,
Garantir la sécurité de toutes et tous dans les transports, sensibiliser les personnels des transports aux violences sexistes et sexuelles.

→ Inclure des citoyen.ne.s dans la gouvernance des mobilités. (Proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Une Politique de transports ambitieuse pour une amélioration urgente de la qualité de l’air

La mauvaise qualité de l’air est la 2ème cause de mortalité évitable en France, avec de nombreuses maladies et affections respiratoires et cardiovasculaires.

→Aider à la transition vers un parc véhicules propres (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

→Impliquer les entreprises et les administrations pour penser et mieux organiser les déplacements de leurs salariés ou agents. (Proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

La fin des aides aux projets autoroutiers

Le Département n’accompagnera pas l’État dans le financement de projets autoroutiers écocides, comme le projet d’autoroute Castres/Toulouse.

Transition énergétique 

Le Département portera des politiques énergétiques ambitieuses qui donnent la priorité à la réduction des besoins en énergie et à leur couverture par une production d’énergie renouvelable, locale et citoyenne.

La sobriété énergétique avant tout

Intégrer un objectif de réduction significative de la consommation énergétique dans toutes les politiques départementales.
Rénovation thermique du bâti de la collectivité par des entreprises locales, avec des matériaux biosourcés et/ou locaux, et politiques de réduction de la consommation énergétique pour tout le bâti public (collèges, administrations…).
Inclure, à la source de tout projet de bâtiment public, des objectifs de production et d’autoconsommation d’énergie renouvelable, afin de limiter l’apport énergétique externe.
Garantir les prêts de construction ou rénovation des logements sociaux, en conditionnant cette garantie à un impératif de performance thermique élevé.

→ Limiter de manière significative la consommation d’énergie dans les lieux publics, privés et les industries (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Travailler en collaboration avec les agglomérations à l’extinction des feux la nuit dans tous les bâtiments tertiaires, extinction des enseignes commerciales et des vitrines. Réduction de moitié de l’intensité lumineuse des éclairages publics et architecturaux pendant certaines heures de nuit.

→ Accompagner l’évolution du numérique pour réduire ses impacts environnementaux. (Proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Établir une durée de vie claire et précise du stockage des données numériques publiques, en assurer l’effacement au-delà, afin de ne pas surcharger les serveurs informatiques.

Mettre fin à la précarité énergétique et œuvrer pour la justice énergétique

Apporter les financements nécessaires aux agences locales de l’énergie et du climat pour construire un véritable service public de la rénovation énergétique.

Mettre en place au niveau départemental des dispositifs de détection, de suivi et d’accompagnement des foyers en précarité énergétique pour les aider à en sortir durablement.

Développer des fonds sociaux d’aide aux petits travaux de maîtrise de l’énergie n’entrant pas facilement dans la rénovation énergétique afin d’avoir un impact rapide et immédiat.

Exemplarité énergétique des opérations de construction de logements (sociaux et privés).

Vers une production d’énergie locale, renouvelable et autonome

Aider les micro-productions d’énergies renouvelables au sein des exploitations agricoles, aquacoles et forestières, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles et nucléaires. Le Département aidera à structurer les filières pour utiliser ces énergies localement et accroître l’autonomie énergétique de nos territoires.

Développer les opérations d’autoconsommation collective sur l’ensemble du patrimoine du Département, ainsi que celui des bailleurs sociaux.

Apporter un soutien aux opérations d’autoconsommation collective portées par les bailleurs sociaux, des associations, des SCIC, des SCOP, en juxtaposition avec les rénovations du bâti.

Soutenir le développement des communautés d’énergie

Intégrer sans attendre le nouveau cadre juridique issu de la directive européenne Énergie renouvelable afin d’atteindre l’objectif de 15 % portés par les acteurs locaux (habitant.e.s et/ou collectivités) d’ici 2030 : en lançant des appels à projets citoyens d’énergies renouvelables afin de leur mettre à disposition une série de dispositifs favorisant leur installation (subventions, avance remboursable…) et en mettant à disposition les terrains et les toitures du patrimoine départemental.

Création d’un organisme départemental pour accompagner et co-financer les coopératives de production énergétique cantonales. Le département participera au financement et à l’intéressement d’un ou plusieurs projets participatifs par canton et par an. 

→ Production, stockage et redistribution d’énergie pour et par tous (proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat).

Militer pour l’inclusion au DPE des « potentiels de production d’énergie renouvelable » lors de chaque vente immobilière. Il tiendra compte de l’orientation et des superficies exploitable des toitures, fréquences et direction des vents dominants…

Une filière bois respectueuse qui dynamise les territoires forestiers

Le Département militera pour l’interdiction des coupes rases et des engins susceptibles de détériorer les sols forestiers.

Il travaillera en partenariat avec l’ONF, pour une gestion raisonnée et durable de la forêt, qui prend en compte le changement climatique.

Tourisme loisir

Le débat sur l’avenir du secteur après cette crise aura une place centrale au moment des élections départementales. En effet, le secteur économique du tourisme sortira exsangue de la crise sanitaire. Les écologistes se mobiliseront pour un tourisme et des loisirs responsables, co-construits avec les populations locales et qui permettent de garantir le droit à « partir en vacances » pour toutes et tous.

Rétablir l’égalité face au départ en vacances

Un enfant sur trois et 40% des français ne partent pas en vacances. Ils appartiennent majoritairement aux familles modestes et aux catégories moyennes les moins aisés (employés et ouvriers). Le Département œuvrera pour l’accès à tou.te.s aux vacances.

Développer des partenariats avec l’ensemble du tissu associatif pour permettre notamment aux personnes précaires de profiter des lieux de détente Tarnais et pour organiser des sorties. (Accueil en famille d’enfants, ou parents avec enfants). S’appuyer plus largement sur les offres culturelles locales qui permettent des rendez-vous ponctuels (concerts, festivals de musique, théâtre, cirque, danse…).

Penser et co-construire l’accueil touristique local avec les habitant.e.s

Les populations locales doivent être actrices de leurs territoires et des propositions touristiques

Culture

Le Département portera des politiques culturelles qui renouent avec la diversité des territoires et des pratiques culturelles, pour une culture par et pour tou.te.s.

Pour une diversité culturelle, artistique et linguistique

Prendre en compte la diversité des pratiques culturelles et artistiques de tous nos territoires notamment par un soutien de la connaissance, la diffusion et l’enseignement des langues régionales, locales.

Lutte contre les déséquilibres territoriaux en investissant dans des structures culturelles

Pour lutter contre les zones blanches déficitaires en infrastructures culturelles : restauration de petits lieux permanents (publics ou privés),  installation d’une équipe artistique en résidence, création, médiation, diffusion, investissement dans des équipements mobiles servant à irriguer le territoire.

Favoriser la diffusion d’œuvres et la médiation directe des artistes (lorsque c’est possible) par : le soutien aux lieux de diffusion existants, l’encouragement à la création de nouveaux en maillage du territoire, le soutien aux évènements et expositions itinérantes, l’installation des œuvres d’art dans l’espace public, le déploiement des œuvres dans tous les territoires et la formation sensibilisation de tous les publics.

Pour ces lieux de culture qui pourront être multidisciplinaires, le canton semble être une échelle territoriale pertinente.

Issues du monde associatif ou coopératif, ces structures auront pour vocation de faire foisonner les rendez-vous, les disciplines culturelles (musique, théâtre, danse, arts plastiques, cirque actuel…). Il est essentiel de réparer le lien culturel et social des habitants, grandement détérioré en période de pandémie.

Pour mailler le territoire y compris dans les zones déficitaires, accompagner les acteurs de ces territoires par un soutien en fonctionnement.

Favoriser la rencontre entre les œuvres et les artistes avec le public
Soutenir les artistes et créateurs locaux.

Encourager l’élaboration de plans culturels par blocs communaux – par exemple en conditionnant les contractualisations avec le territoire. Étendre « le 1% artistique » (pourcentage de l’investissement dans la construction neuve consacré à la production d’une œuvre artistique) à toutes les constructions dépendant des départements.

Soutenir la lecture publique et les médiathèques, en consolidant le renouvellement des « fonds » nécessaires à l’emprunt des œuvres.

Favoriser les lectures, événements, rencontres et actions culturelles, et le travail de médiation des bibliothécaires et médiathécaires en finançant de manière forte et volontaire leurs propositions culturelles autour du livre du cinéma, ou de la BD.

Soutenir la diffusion cinématographique en milieu rural et auprès des publics jeunes et en difficulté.

Soutenir les pratiques écologiques des acteurs du secteur de la culture

Créer un parc départemental de matériel scénique de base et de festivités à disposition des associations et festivals.

Créer un parc départemental d’instruments de musique, à disposition des écoles de musique, Conservatoire départemental et collégiens.

Création d’un défenseur départemental des droits culturels

Le Département pourra créer un défenseur départemental des droits culturels au sein de la direction de la culture, chargé de veiller au respect des droits culturels sur l’ensemble du territoire. Le défenseur départemental des droits culturels aura un rôle de recensement des actions culturelles des collectivités, de vérification du bon respect des droits culturels pour toutes et tous, de médiation et pourra mener des initiatives en faveur de l’accès à la culture et de défense des droits culturels.

Europe et International

Via l’Europe, un Département qui s’engage pour l’économie sociale et solidaire (ESS)

Les entreprises de l’économie sociale et solidaire, privilégient le territoire local et représentent des opportunités de création d’emploi réelles : un emploi sur cinq est créé dans l’ESS. Avec l’Europe, notre Département écologiste peut renforcer ce modèle économique pour l’ancrer dans nos territoires, en utilisant le « fonds social européen » et le « fonds pour la transition juste ».