Buzet, CCTA, ZAC … Where there is a will, there is a way

« Where there is a will, there is a way » Wilston Churchill Visiblement, dés que l’on s’approche de la ZAC des Portes du Tarn, un intense brouillard enveloppe toutes pratiques démocratiques. Nous n’avons pas oublié la naissance en catimini de ce projet (aucune étude préalable présentée aux élus), nous n’avons pas oublié les simulacres de concertation opérés avant l’enquête publique (black out de toute communication après deux réunions houleuses), nous n’oublierons pas l’épisode actuel où M. Carcenac et M. Bonhomme organisent une prise en otage de la commune de Buzet en faisant mine d’être gentlemen. Le financement du projet de la ZAC des Portes du Tarn serait le noeud de cette affaire. La question posée serait :« qui veut financer les 44 millions de la ZAC ? ». Et voilà nos élus « responsables » qui jouent au poker menteur en espérant plumer le partenaire haut garonnais. À ce petit jeu, ce sont surtout les contribuables qui vont y laisser des plumes. Petits rappels :
  • Les 44 millions (44 801 000€ pour être précis) c’est l’estimation du coût final de ce projet si … il y a des entreprises qui s’installent sur l’intégralité de cette zone. Vu le pataquès actuel, nous pouvons douter de l’attractivité de cet endroit pour qui chercherait un pied à terre paisible aux portes de Toulouse. Plus le temps passe, plus nous pouvons craindre que le compteur n’affiche des valeurs à la hausse. Les contribuables des années 2030 nous disent déjà merci !
  • Dans le projet initial, le département de Haute Garonne n’était pas invité à participer au tour de table financier. Il n’y a donc aucune raison d’exiger aujourd’hui sa participation. Seule la communauté de communes Val d’Aïgo peut légitimement prendre place dans ce montage au prorata de l’importance qu’avait Buzet dans la CCTA (environ 10% : poids de la fiscalité collectée). L’équation paraissait assez simple : 10% des 14 millions € prévus à la charge de la CCTA = 1,4 millions €. Compliquer ce qui est simple n’est pas porteur d’économies (même en janvier 2017, les honoraires d’avocats ne sont pas soldés !).
  • Quel est l’argent public qui est d’ores et déjà engagé dans ce projet ? Pour le savoir en tant que citoyen, il faut être surdoué. Avoir connaissance des comptes 2015 de la CCTA, du Smix et de la SPLA 81 serait déjà un exploit. Nous, nous n’y sommes pas (encore) arrivés.
La transparence dans l’utilisation des fonds publics est pourtant une pratique démocratique de base. Justifier les procédures de contraintes affligées à la commune de Buzet serait respectueux des électeurs… Même au pays brumeux de la ZAC, ceci n’est qu’une question de volonté.