Antennes-relais de téléphonie en milieu urbain, danger pour la population !
Après Orange, Bouygues et SFR, l’opérateur Free va implanter une antenne-relais de 30 mètres sur un terrain privé au Saut de Sabo.
Toutes ces antennes-relais sont montées dans un milieu urbain très dense, à moins de 500 mètres des habitations, ce qui ne manquera pas de poser des problèmes sanitaires à la population même si les opérateurs s’en défendent. Les risques dus aux effets des radiofréquences ne sont plus à prouver, la plupart des organismes s’accordent à demander à ce que les antennes soient placées plus en retrait des habitations en émettant à des intensités plus faibles (0,6 V/m). L’agence européenne de l’environnement (EAA), appelle les pays européens à prendre en compte les dangers potentiels des ondes électromagnétiques et à appliquer le principe de précaution. La problématique des antennes relais réside dans le fait que les riverains sont exposés durant de très longes périodes d’affilées et ce pendant des années. N’oublions pas non plus que le cerveau d’un enfant absorbe 60% de plus de rayonnement que celui d’un adulte et que les nouvelles technologies du mobile tendent à faire augmenter la puissance émise par les antennes-relais.
Nous interpelons l’opérateur Free sur l’opacité de son projet avec un dossier technique et urbanistique d’implantation « léger » ne comportant même pas la puissance prévue pour l’antenne et demandons qu’il respecte la réglementation en se concertant avec les habitants (un accord entre l’Association des Maires de France et l’Association Française des Opérateurs de Téléphonie Mobile oblige information et concertation) et en n’oubliant pas les affichages obligatoires des panneaux sur le site.
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Nous demandons l’application du principe de précaution en matière de santé publique qui prévaut dans ce type de projet avec un seuil maximal d’exposition de 0,6 V/m au lieu des 28V/m en moyenne autorisés actuellement.
David Kowalczyk
Europe Ecologie Les Verts de Saint-Juéry