Autoroute : s’engager ensemble sur la voie du financement des alternatives.

Communiqué de presse le 22/11/2012 La semaine dernière, le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, a décidé de remettre en cause le SNIT (schéma national des infrastructures de transport). A cet effet, il a installé une commission qui a pour but de choisir les projets qui seront réalisés. C’était devenu une nécessité car le SNIT, validé par le gouvernement précédent, était intenable : 245 milliards d’euros de dépenses sur 30 ans, dont 90 milliards de dépenses publiques, quand l’État espère dégager au mieux 2 milliards par an. En clair, de nombreux projets, et en particulier ceux qui ne sont pas encore engagés, seront abandonnés. Dans ce contexte, le projet autoroutier Castres-Toulouse sera-t-il retenu comme prioritaire ? Nous savons bien que non. A peine plus de 5 000[1] véhicules transitent entre Castres et Toulouse quand la norme pour construire une autoroute est de 15 000 et le financement du projet a toujours été incertain. Le temps n’est plus à faire croire que l’autoroute se fera coûte que coûte mais pour les décideurs à se mettre autour de la table pour assurer ensemble le financement des solutions raisonnables qui vont s’imposer : aménagement de la RN 126, amélioration des transports en commun. Il est encore possible de sortir du discours « l’autoroute concédée ou rien », à condition de le faire maintenant.     Stéphane DELEFORGE EELV Castres


[1] Dossier DREAL p 31