Portes du Tarn: vérité en deçà, erreur au delà
Le 29 octobre 2012
La géographie tarnaise est elle ainsi faite que ce qui vaut à Castres ne serait pas valable à Saint Sulpice ?
Dans un article datant de la semaine dernière, M. le sous préfet de Castres1 indique que toute nouvelle extension d’une zone d’activité ne pourrait se faire sans
- qu’il y ait au préalable un schéma de cohérence territoriale (SCoT),
- qu’il y ait une analyse globale des zones d’activité existantes,
- que l’on prenne soin de ne pas empiéter sur les terres agricoles.
- Il faudrait une étude préalable sur les disponibilités des zones existantes (nous avons également demandé qu’une étude soit menée à l’échelle régionale pour mesurer l’efficacité avérée de ces zones d’activité),
- que ce projet doit épargner les terres agricoles,
- que la ZAC devrait être une déclinaison opérationnelle du SCoT et non deux dossiers indépendants.
- le projet de ZAC des portes du Tarn a été élaboré à partir d’une projet portée par M. Carcenac et M. Esparbié sans avoir commandité la moindre étude préalable,
- que ce projet envisage d’amputer l’agriculture locale de 200ha de surface agricole utile,
- que le SCoT est relégué au second plan et qu’il est actuellement au point mort alors que le projet de la ZAC bénéficie de toutes les énergies communicantes.