SIVENS : La concertation doit reprendre !
Dans une récente déclaration lors de sa visite dans le Tarn vendredi 29 avril dernier, la Présidente du Conseil Régional Carole Delga a affirmé au sujet du barrage de Sivens qu’il y avait « un besoin – avoir des ressources et une répartition de l’eau différente que l’actuelle – il faut continuer en étant dans une démarche volontaire, constructive, et de concertation. Il faut savoir se parler. (tout cela en sachant) qu’il est nécessaire d’avoir un nouvel ouvrage qui a été redimensionné. »
Si nous ne pouvons qu’être d’accord pour que soit enfin mise en place une démarche volontaire et constructive, nous tenons à réaffirmer que le projet de barrage de Sivens, même redimensionné, ne constitue pas un préalable et n’est donc pas à l’ordre du jour. Encore aujourd’hui, il y a une véritable nécessité d’étudier les réels besoins en eau de la Vallée du Tescou.
Pour Gérard Onesta, tête de liste Nouveau Monde en Commun aux dernières élections régionales « Nous ne devons pas reproduire les erreurs du passé ; nous devons construire un projet cohérent, en lien avec l’ensemble des acteurs du territoire. L’accord de majorité signé entre la liste Nouveau Monde en Commun et la liste de Carole Delga dans cette nouvelle mandature prévoit des outils de concertation qui doivent être mis à la disposition de tous les acteurs du territoire pour dignement et respectueusement élaborer le projet de territoire dont la vallée a besoin ».
Pour Guillaume Cros, Vice-Président du Conseil Régional et élu du Tarn « Comme nous le disons depuis le départ, le dialogue doit être rouvert en associant – en toute transparence – les citoyen-nes. Depuis janvier 2016, aucune réunion en lien avec les autorités préfectorales n’a été organisée pour co-construire un véritable projet de territoire.
Alors qu’il est désormais urgent de réaliser les travaux de réhabilitation de la zone humide prévus dans le protocole d’accord entre l’Etat et le Conseil Départemental du Tarn, nous continuerons à être attentifs et mobilisés pour que soient mises en place les modalités d’élaboration d’un projet de territoire sans exclusive sur la vallée du Tescou. Mieux intégrer les citoyen-nes et les associations environnementales dans les processus de décision, sur de grands projets structurants pour notre territoire, et une nécessité pour enfin faire le lien entre concertation, démocratie participative et dialogue environnemental, pour aboutir à un projet de territoire le plus légitime possible. ».